Cinéma


« J’en ai assez de cette comédie, je vais aller au cinéma ! »

La Rue de la Honte, Kenji Mizoguchi, 1956
Cette phrase lancée par Machiko Kyo (au centre sur la photo) dans La Rue de la Honte, de Kenji Mizoguchi, sonne comme une libération. Le cinéma, c’est pour oublier, tout, le bordel, les clients difficiles et les conflits entre filles. Elle nous rappelle que l’une des vertus principales du 7ème art est de nous divertir, de nous plonger le temps d’un long-métrage dans une autre réalité, un autre espace.
Ainsi quoi de mieux, quand le désœuvrement nous assiège, que de prendre exemple sur la sublime actrice japonaise et de courir s’enfermer dans une salle obscure ?
Soyons clairs cependant et précisons que nous n’avons en aucun cas besoin d’une excuse pour aller au cinéma. Toutes les occasions sont bonnes pour « manger deux à trois films par jour », pour reprendre les propos d’Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque française. Dans le cas du ciné-club du Caméo Commanderie, « manger » ne serait peut-être pas le terme le plus approprié. Dans cette salle, les films se savourent, on prend le temps de les déguster jusqu’au bout pour mieux en discuter ensuite, et pour en découvrir les saveurs cachées. Alors à table !


La cinéphilie du jeudi soir




 

 

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